Stefanie, 37 ans, habite à Gand et aime la culture avec un grand C. Elle se décrit avec humour comme étant à la fois “très occupée” et “très paresseuse”. Est-ce qu’elle a un pass musées ? Oui, depuis ses tendres débuts !

Tom, 40 ans, déclare que ce n’est pas facile de trouver un date sympa en venant de la Flandre orientale, ce qui constitue d’après ses dires un véritable handicap dans la quête de l’amour. Tom ne recherche pas de partenaire de danse - plutôt quelqu’un qui sait rire, y compris de soi-même.

Leur blind date a eu lieu au MAS (Anvers) un samedi ensoleillé. Le beau temps a-t-il favorisé l’apparition de papillons dans le ventre ?

Première impression ?

Tom : (faussement sèchement) J’étais très heureux de voir Stefanie arriver.

Stefanie : Oups, oui, j’étais un peu en retard. Je me suis tout de suite dit que c’était un mauvais départ, mais Tom m’a accueillie très chaleureusement. Peut-être qu’il était un peu fâché (elle lui jette un regard), mais si c’est le cas, je n’ai rien remarqué !

De quoi avez-vous parlé ?

Tom : De nos racines, de notre travail, de nos intérêts en commun, mais aussi beaucoup de notre visite au MAS. Je travaille moi-même dans un musée, ce qui m’amène à regarder comment sont conçues les expos. J’ai découvert des choses au MAS que je rêve d’intégrer à notre musée, d’autres aspects m’ont moins convaincu.

Stefanie : Oui, on a eu l'esprit critique, Tom peut-être un peu plus que moi. Je ne m’étais pas beaucoup informée à l’avance, je pensais que le MAS était surtout un musée sur l’histoire de la ville d’Anvers. J’étais agréablement surprise par la diversité des sujets abordés. Il y avait par exemple toute une partie consacrée à l’art pré-colombien, je ne m’y attendais pas. A côté de ça, on a découvert avec Tom qu’on avait une passion commune : la créativité. Je travaille dans le milieu du théâtre, Tom suit des cours pour devenir scénariste, de quoi nourrir une bonne conversation (rires).

D’autres points en commun ?

Tom : On partage le même sens de l’humour. J’aime beaucoup l’art mais je trouve qu’il faut aussi pouvoir en rire, ne pas prendre les choses trop au sérieux.

Stefanie : En effet, on est tous les deux fan d’un humour légèrement absurde. Et d’art, dans mon cas plus précisément du sentiment que peut m’inspirer l’art. J’aime quand cela me touche et me fait prendre en considération les choses d’un autre point de vue.

Meilleur moment de votre rendez-vous au musée ?

Stefanie : Je pense qu’on aime tous les deux les expositions qui se vivent comme de véritables expériences. On a trouvé au MAS un étage avec une installation olfactive - plutôt cool. A côté de ça, le bâtiment en soi est sublime, avec une vue différente sur la ville de chaque étage. C’est presque dommage qu’il faisait aussi beau - à part le moment en terrasse à la fin, on a passé toute l’après-midi à l’intérieur (rit).

Vous vous êtes quittés au musée... ou n’était-ce que le début ?

Tom : Notre date comprenait un verre, on en a profité sur la terrasse du MAS, avec vue sur le port.

Stefanie : On n’a pas parlé de la suite en fait. J’habite à Gand et Tom déménage bientôt à Gand, peut-être l’occasion d’aller découvrir ensemble les musées gantois. Il y a un obstacle à ce deuxième rencart : Tom n’a pas encore de pass musées (clin d’œil).

Tom : Je vais arranger ça, promis. Et Gand est finalement un grand village, donc si je passe souvent au S.M.A.K., au Musée des Beaux-Arts de Gand ou au STAM, je suis certain de revoir Stefanie.

Génial. Tenez-nous au courant !

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