Exposition incontournable : Expéditions d’Égypte au Musée Art & Histoire
Les plus belles découvertes archéologiques du pays des pharaons

Toutânkhamon, Néfertiti, Ramsès... la vie des anciens Égyptiens nous fascine depuis longtemps... Tout comme le scientifique Jean Capart, qui partit explorer l’Égypte. Ses connaissances et découvertes ont même fait de Bruxelles la capitale mondiale de l’égyptologie lors des premières décennies du 20e siècle. Le Musée Art & Histoire fait honneur à ce titre avec l’exposition ‘Expéditions d’Égypte’. Envie d’en découvrir davantage ? Plongez-vous dans cette ambiance unique grâce à ces 4 objets.
L’exposition se déroule du 31 mars au 1er octobre 2023.
► Le montant du ticket pour Expéditions d’Égypte s’élève à 17 €, mais avec le pass musées, vous pouvez y avoir accès – ainsi qu’à 225 autres musées – entièrement gratuitement. Achetez votre pass musées ici.
1) Négatif sur plaque de verre de Jean Capart et son âne
Sans cet homme sur son âne, la collection du musée n’aurait jamais été aussi riche. Jean Capart, célèbre égyptologue belge, s’est rendu en Égypte avec son équipe durant la première moitié du 20e siècle pour y étudier la culture antique. Les négatifs photographiques sur plaque de verre nous donnent une assez bonne idée des fouilles et des découvertes qui y ont été menées. En voici une de Capart lui-même parmi les pyramides de Gizeh et d’Abousir en 1907.

2) La ‘Dame de Bruxelles’
Bien plus ancienne que la photo de Jean Capart, cette mystérieuse figurine date de la fin de la deuxième dynastie (vers 2600 av. J.-C.). Nous ne savons pas exactement qui est cette femme, mais comme elle a terminé son voyage dans la collection du musée, elle a été baptisée La ‘Dame de Bruxelles’. Les scientifiques ont réussi à définir qu’il s’agissait de l’une des plus anciennes représentations d’une figure féminine. Une petite statue, mais de grande valeur.

3) Horus, une œuvre de Sara Sallam
Dans cette exposition, passé et présent se rencontrent et se confondent. Parmi les fouilles anciennes, vous pourrez y apercevoir l’œuvre de l’artiste égyptienne contemporaine Sara Sallam. Par le biais de photomontages numériques, elle tisse des liens entre ses souvenirs d’enfance et ses connaissances archéologiques. Dans la série ‘Playing in Fields of Reeds’, dont vous pouvez voir une œuvre ici, Sara illustre la manière dont nous abordons le sujet de la mort. Là où certains préfèrent ne pas en parler, les anciens Égyptiens considéraient tout simplement qu’elle faisait partie de la vie. Pour eux, il y avait une vie après la mort : un champ de roseaux où l’on pouvait se reposer à jamais.

4) Cercueil intérieur de Taouseretempernesou
Les nombreuses tombes et cercueils prouvent que les anciens Égyptiens étaient très préoccupés par la mort au cours de leur vie. Ci-dessous, vous pouvez voir le cercueil intérieur en bois de Taouseretempernesou, une chanteuse de la 21e dynastie. L’extérieur du cercueil est orné de nombreuses figures mythiques, telles que Khépri, le dieu qui provoque le lever du soleil, et la déesse du ciel Nout. À l’intérieur, Taouseretempernesou elle-même est représentée avec de l’encens et un sistre, un instrument de musique dont elle a dû jouer de nombreuses fois au cours de sa vie.

Envie d’en découvrir plus ? Alors rendez-vous à ‘Expéditions d’Égypte’ au Musée Art & Histoire de Bruxelles. Grâce au pass musées, vous pouvez y accéder gratuitement, ainsi qu’à plus de 225 autres musées.