EXPO: kunstenaars in tijden van oorlog

Au Musée "Fort Liezele", nous réunissons trois jeunes artistes, qui connaissent malheureusement la vie et le travail en temps de guerre.

Nikita Kadan (°1982) est un artiste Ukrainien qui vit et travaille à Kiev. Il travaille avec différents médiums dont l'installation, la sculpture, la peinture, le collage. Kadan est l'un des artistes ukrainiens apparus dans le monde de l'art au lendemain de la révolution orange. Ce moment historique a largement déterminé sa pratique artistique, dans laquelle la réflexion sur sa propre position dans l'environnement social et politique, l'implication dans les processus sociaux et la conscience de sa propre responsabilité politique et historique sont des composantes importantes. Contrairement à la génération précédente d'artistes, qui se concentraient principalement sur l'esthétisation du subconscient, le travail de Kadan fait appel à la position consciente d'un citoyen dans la société et appelle à l'action. Le cœur de son travail a une direction sociale-critique, se concentrant généralement sur les phénomènes négatifs et parfois sur la refonte du passé du pays. Il considère le rôle de l'artiste comme initiateur de transformations socialement utiles dans divers domaines. Ses œuvres font actuellement partie des collections de la Pinakothek de Munich (Pinakothek der Moderne), du M HKA d'Anvers, du Musée d'Art Moderne de Vienne, de The Art Collection Telekom (Bonn), du Centre Georges Pompidou (Paris). Nikolay Karabinovych (°1988) vit et travaille à Bruxelles et à Kiev. Cet artiste travaille avec différents médias tels que la vidéo, le son, le texte et la performance.

Nikolay Karabinovych se concentre sur les événements sociaux dramatiques de l'Europe de l'Est. En 2017, il a été commissaire adjoint à la 5e Biennale d'Odessa. En 2018 et en 2020, il a reçu le premier prix spécial du PinchukArtCentre (Kyiv). Depuis 2019, il étudie à l'Institut supérieur des beaux-arts (HISK) de Gand. Son travail a été exposé au M HKA – Anvers (BE), au PinchukArtCentre (UA), au Musée juif et au Centre de la tolérance de Moscou (RU), ainsi qu'au Musée d'art moderne d'Odessa (UA).

L'artiste plasticienne Šejla Kamerić (1976) avait 16 ans lorsque la guerre en Bosnie-Herzégovine a éclaté. Après la guerre, elle est diplômée de l'Académie des Beaux-Arts de Sarajevo, au Département de Design Graphique. Avec un groupe de jeunes artistes, elle conçoit une série de cartes postales « Salutations de Sarajevo » (1993) et attire ainsi l'attention internationale sur la situation à Sarajevo assiégée. Les expositions en Belgique et à l'étranger se succèdent. L'élément omniprésent dans son travail est ses souvenirs souvent inconfortables. Basé sur ses propres expériences, souvenirs et rêves, son travail nous emmène dans des espaces mondiaux de déplacement et de discrimination, insistant sur le fait que le délicat et le sublime ne sont pas mis de côté par la catastrophe ou les difficultés. Au contraire, ils coexistent, révélant un paysage psychogéographique complexe et la ténacité de l'esprit humain. La tristesse et la beauté, l'espoir et la douleur qui émergent font partie des histoires que nous partageons. Le travail de Šejla Kamerić est inclus dans de nombreuses collections à travers le monde, telles que TATE Modern, Londres ; Musée d'Art Moderne de la Ville, Paris; MACBA – Musée d'Art Contemporain de Barcelone ; Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam ; Musée d'art contemporain, Zagreb; contact. La collection d'art du groupe Erste et de la Fondation ERSTE, Vienne ; collection d'art Telekom, Bonn; Vehbi Koç Foundation Contemporary Art Collection (2007+), Istanbul, exposition permanente au Memorial Center Potočari, Srebrenica et parmi beaucoup d'autres. L'exposition peut être visitée avec un billet d'entrée valide pour le musée Fort Liezele.