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EUROPALIA ESPAÑA

Cet automne, EUROPALIA célèbre sa 30e édition avec une biennale espagnole de grande envergure.

Exactement quarante ans après sa première édition en 1985, EUROPALIA ESPAÑA déploiera, du 8 octobre 2025 au 1er février 2026, un programme pluridisciplinaire qui unit patrimoine et formes d’art contemporaines, offrant des perspectives fascinantes sur des thèmes
qui nous relient et nous interpellent. Ayant pour principal axe et source d’inspiration Francisco de Goya, le festival met en lumière la richesse culturelle de l’Espagne à travers les arts visuels, l’architecture, le théâtre, la danse, la musique, la performance, le cinéma et la littérature. EUROPALIA ESPAÑA réunit au total une centaine d’événements, répartis dans toute la Belgique et présentant le travail de plus de 170 artistes.

Gratuit avec le pass musées :
- MoMu, "Resolución", 12/07 > 09/11
- BOZAR, "Luz y Sombra. Goya et le réalisme espagnol.", 08/10 > 11/01
- Snijders&Rockoxhuis, "Santiago Ydáñez et les maîtres anciens", 17/10 > 18/01
- iMAL, "La Société Automatique", 06/11 > 15/02
- Fondation Boghossian - Villa Empain, "Elsa Paricio - Biblioteca Nacional", 19/11 > 10/05
- Musée royal de Mariemont, "Marie de Hongrie. Art et pouvoir à la Renaissance", 22/11 > 10/05
- S.M.A.K., "Resistance. The Power of the Image", 29/11 > 08/03
- CID - Centre d'innovation et de design au Grand-Hornu, "Patricia Urquiola. Metamorphosis", 14/12 > 10/05
- MACS - Musée des Arts Contemporains au Grand-Hornu, "Cristina Garrido - The White Cube is Never Empty", 14/12 > 10/05
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- MoMu, "Resolución", 12/07 > 09/11
Resolución est une installation audiovisuelle composée d’extraits de films couvrant neuf décennies, qui propose un regard alternatif sur l’histoire du cinéma espagnol à travers ses actrices emblématiques et certains des personnages qu’elles ont incarnés. Il s’agit chaque fois
de femmes confrontées à des moments cruciaux de transformation, des phases de transition soulignées à l’écran par des motifs visuels – vêtements, accessoires… – et des gestes qui se répètent au fil du temps, reliant ainsi les expériences des femmes d’hier et d’aujourd’hui.

- BOZAR, "Luz y Sombra. Goya et le réalisme espagnol.", 08/10 > 11/01
Cette exposition exceptionnelle met en regard l’œuvre avant-gardiste de Francisco de Goya y Lucientes (1746-1828) avec celle de ses contemporains et d’artistes des générations suivantes. Par ses représentations féroces et bouleversantes des injustices, abus et horreurs de son temps, Goya a été un catalyseur dans l’émergence d’une modernité fermement ancrée dans la tradition réaliste espagnole. Du XVIIIe siècle à aujourd’hui, ce sont 70 artistes qui se confrontent à la complexité expressive de Goya, attestant combien son héritage formel, conceptuel et
idéologique continue d’intriguer, d’émouvoir et d’inspirer.

- Snijders&Rockoxhuis, "Santiago Ydáñez et les maîtres anciens", 17/10 > 18/01
Santiago Ydáñez pose son regard d’artiste sur l’Anvers du XVIIe siècle et engage un dialogue passionnant avec les maîtres anciens. Les maisons historiques de Nicolaas Rockox et Frans Snijders servent à la fois de source d’inspiration et de décor pour une rencontre entre le passé et
le présent. Les œuvres de l’artiste espagnol, souvent empreintes d’émotion mais non dénuées d’ironie, sont un écho contemporain de l’opulent langage visuel baroque. L’exposition rompt délibérément l’intimité du musée avec ses sculptures et peintures monumentales, sans perdre
de vue le potentiel de tendresse et d’émotion de l’art.

- iMAL, "La Société Automatique", 06/11 > 15/02
L’artiste hispano-belge Félix Luque Sánchez nous entraîne dans une enquête unique et fragmentée autour de la relation complexe entre humains et technologie dans une société envahie par l’automatisation. Utilisant un éventail de médiums – de la robotique à la
photographie en passant par la sculpture, le film, la musique et la performance – La Société Automatique explore non seulement les mécanismes de l’aliénation, mais aussi ceux de la résistance, et s’intéresse aux productions culturelles et artistiques qui naissent, telle une contreculture, de notre relation avec les machines.

- Fondation Boghossian - Villa Empain, "Elsa Paricio - Biblioteca Nacional", 19/11 > 10/05
En cinq cents endroits d’Espagne, Elsa Paricio a disposé des cylindres de verre remplis d’encre et d’eau, et pendant six ans, elle a observé les marques laissées quotidiennement par l’évaporation et les intempéries. Ces données ont ensuite été inventoriées puis exposées sur des
étagères à la manière d’objets archéologiques. Elles forment un fonds d’archives unique en son genre qui remet en question les idées conventionnelles sur l’enregistrement et le souvenir, une bibliothèque des paysages d’un territoire qui invite le public à entreprendre un nouveau voyage à travers des temps et des paysages révolus.

- Musée royal de Mariemont, "Marie de Hongrie. Art et pouvoir à la Renaissance", 22/11 > 10/05
Au XVIe siècle, la domination des Habsbourg en Europe est étendue mais fragile. Charles Quint doit assurer sa succession par son fils Philippe II. Marie de Hongrie, sœur de l’empereur, se révèle une stratège de choix. Elle met sur pied un véritable programme de propagande, qui aura une influence durable sur les arts et les lignes de partage des territoires européens, et organise une tournée de présentation de l’héritier. L’exposition de Mariemont, où Marie avait des chasses, retrace les épisodes captivants d’une succession durant lesquels s’écrivent la petite et la grande histoire de la Renaissance.

- S.M.A.K., "Resistance. The Power of the Image", 29/11 > 08/03
Le titre Resistance fait référence à la capacité des images d’infiltrer, dénoncer et collectiviser des idées dans la lutte pour les valeurs démocratiques. L’exposition examine deux moments de cette lutte en Espagne : la résistance contre la dictature franquiste dans les années 1970, et l’histoire espagnole récente avec ses nouveaux modèles de contestation, comme celle des Indignados. Les œuvres réunies proposent une réflexion sur les significations données à la démocratie, sa nécessité et les problèmes auxquels elle est confrontée, et une critique constructive en vue de la formation d’une identité collective.

- CID - Centre d'innovation et de design au Grand-Hornu, "Patricia Urquiola. Metamorphosis", 14/12 > 10/05
En 2001, l’architecte et designeuse Patricia Urquiola ouvre son propre studio de design de produits, d’aménagement intérieur et d’architecture. Ses meubles, objets, accessoires, textiles et céramiques se distinguent par une approche de la matière transfigurée par la couleur et le
motif. À l’ère du changement climatique et de l’intelligence artificielle, l’exposition interroge notre rapport au changement, à la transformation de notre monde, de la matière, de notre perception du beau. Il en résulte une nouvelle esthétique, véritable mutation formelle et
culturelle.

- MACS - Musée des Arts Contemporains au Grand-Hornu, "Cristina Garrido - The White Cube is Never Empty", 14/12 > 10/05
L’œuvre multidisciplinaire de Cristina Garrido interroge les définitions de l’art des points de vue culturel, numérique et institutionnel. La relation entre l’art et les récits culturels, l’impact de la technologie et l’influence du regard subjectif du public en sont des thèmes récurrents. The White Cube is Never Empty engage un dialogue avec l’architecture du MACS, ses expositions passées et la mémoire collective de son public. Dans cette œuvre immersive, l’artiste s’intéresse à la mémoire, au temps et à la notion d’auteur·e, tout en réfléchissant au rôle du musée dans la construction de l’histoire de l’art.

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Heures d'ouverture

Chaque exposition du festival a ses propres heures d'ouverture. Consultez les fiches d'exposition pour l'information pratique.

Contact

Ravensteingalerij 4
1000 Bruxelles
02 504 91 20
info@europalia.eu
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