Joël-Peter Witkin. Courbet in Rejlander’s Pool, New Mexico, 1985
© JP Witkin, baudoin lebon
Exposition

LE GRAND ATELIER DE JOEL-PETER WITKIN

Musée de la Photographie

LE GRAND ATELIER VAN JOEL-PETER WITKIN
L’exposition Le grand Atelier de Joel-Peter Witkin présente une sélection d’une centaine de photographies et de quelques dessins opérée par le Musée de la Photographie au sein d’un vaste ensemble de son oeuvre conservé par la galerie Baudoin Lebon. Articulée autour de ses thématiques de prédilection que sont la mort, la religion, le mythe et l’allégorie, l’exposition Le grand Atelier de Joel-Peter Witkin démontre toute la maitrise technique et atypique de ce photographe, sans conteste l’un des plus singuliers des 20e et 21e siècles.
Fascination et répulsion, compassion et voyeurisme sont autant de réactions possibles face aux photographies de Joel-Peter Witkin qui semblent être les tableaux d’une « monstrueuse parade » mettant en exergue un monde de souffrance, de mutilations, de désincarnations, sans exclure une forme de dérision. Mutilés, androgynes, transexuels, cadavres démembrés empruntés aux morgues réinterprètent des figures mythologiques ou bibliques, magnifiés par le travail d’artisan orfèvre de Witkin, une pratique excluant toute manipulation digitale.
! Le Musée de la Photographie tient à avertir les visiteurs que certaines images sont susceptibles de heurter leur sensibilité.

DEBI CORNWALL - WELCOME TO CAMP AMERICA
Sur base de ses photographies ayant reçu l’aval des militaires, Debi Cornwall a construit un travail engagé grâce à son expérience d’avocate ayant exercé durant douze années au barreau de New York. Apparaissent alors des photographies d’un Gitmo que peu de personnes auraient imaginé que la photographe a classées en trois séries distinctes, autant de visages de ce lieu où personne n’a vraiment choisi de vivre. « Gitmo at home, Gitmo at play » aborde l’univers carcéral et les conditions de vie des détenus (cellule minimaliste, kit de vêtements réduit à l’essentiel, tapis de prière en caoutchouc… ) mais pas seulement… Elle propose à notre plus grand étonnement des images des lieux de loisirs de la base navale réservés au personnel militaire et à leurs familles ainsi qu’aux travailleurs étrangers qui y sont employés. Ces images, qui semblent celles d’un « club Med » (transats en bord de mer, terrains de jeu et piscines…) surprennent par leur caractère plutôt incongru. « Gitmo on sale» reprend les photographies d’objets souvenirs mis en vente à la boutique de la base. On y trouvera pour les nostalgiques du lieu une figurine de Fidel Castro dodelinant de la tête, des mugs évoquant l’ancien camp provisoire X-Ray, des verres à liqueur, des animaux en peluche tels un vautour, un iguane rasta ou un rat.
Dernière série « Beyond Gitmo » nous montre enfin des anciens détenus, terroristes présumés, ayant retrouvé la liberté chez eux ou déplacés vers des pays étrangers. Tout comme l’armée avait interdit à Debi Cornwall de photographier des visages à Guantanamo Bay, Debi Cornwall a parcouru le monde pour en photographier plus d’une dizaine de manière presque identique, apparaissant tous « sans visages »… photographiés de dos.

PETER H. WATERSCHOOT - SUNSET MEMORY
Peter H. Waterschoot nous convie à un voyage immobile, dans ce qui pourrait être le récit recomposé d’une étrange nuit se déroulant en des espaces clos, aux lumières tamisées autant que dans la ville qui les héberge. Au cours de séjours de trois ou quatre jours consécutifs, à Ostende, Bruxelles, Venise, Osaka ou Berlin, Peter H. Waterschoot a photographié en reclus les signes du temps et de l’absence dans des chambres, des couloirs, des salons, des dancings dépeuplés… Ici et là, on aperçoit des lits et fauteuils abandonnés, des papiers peints défraichis, des verres oubliés et des réveils arrêtés. Peter H. Waterschoot ne nous dévoile pas seulement le récit hypothétique d’attentes mystérieuses dans ces lieux clos, il se fait également l’œil indiscret de rues désertées, qu’un faible éclairage seul anime.

GALERIE DU SOIR Bruno Oliveira. Back to Neverland en BOÎTE NOIRE Julie Gasemi / Nicolas Dufranne. Traunstein

GALERIE DU SOIR
Dans le cadre de leur partenariat, Le Soir et le Musée de la Photographie ont lancé la Galerie du Soir. Parallèlement à chaque nouvelle grande exposition du Musée, la Galerie du Soir présente un jeune artiste à découvrir. Un pari sur l’avenir décliné en quatre volets: un accrochage réduit mais significatif au Musée, un portfolio dans la revue Photographie Ouverte, une présentation du photographe dans les pages du Soir et une sélection de son travail sur le site www.lesoir.be. Pour cette nouvelle édition de la Galerie du Soir, notre choix s’est porté sur Bruno Oliveira.

- BOÎTE NOIRE
« Claire découvre qu’elle apparaît dans un film de mauvaise qualité trouvé sur internet. Elle se voit à la fenêtre de sa maison, accompagnée d’un homme qu’elle ne connaît pas. Ils ont l’air amoureux. Elle décide de partir à la recherche de cet inconnu, vers Traunstein. »

€7 €3,5 avec pass musées

Heures d'ouverture

mardi à dimanche

Ouvert le:

  • Mardi de 10:00 à 18:00
  • Mercredi de 10:00 à 18:00
  • Jeudi de 10:00 à 18:00
  • Vendredi de 10:00 à 18:00
  • Samedi de 10:00 à 18:00
  • Dimanche de 10:00 à 18:00

Contact

Avenue Paul Pastur 11
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071435810
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